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11/02/2010

Une rose


Elle se réveilla ce matin là, plus essoufflée que la veille. Son corps recouvert de quelques perles de sueurs, tremblait encore. Il était revenu. Elle ferma les yeux pour se souvenir, mais seules ses caresses brûlantes et son sexe gonflé de désir lui revenait.
Qui était donc cet homme qui la hantait, qui se permettait de venir troubler son sommeil avec quelques caresses bien choisies...
Après un long soupir, elle décida de se lever. Le soleil éclairait la pièce, dévoilant un corps aux courbes délicieuses tout juste recouvert d'une fine étole blanche.
Quand elle se faufila dans sa douche et qu'elle sentit les filets d'eau chaude lécher la peau, elle ne put retenir un soupir de désir. Elle voulait retourner au lit et retrouver l'intensité, l'épanouissement de son corps de femme. Elle se lava vite, enfila un petit tailleur et partit au travail, pressée de revenir dans son cocon.
La journée se passa.
Le soir, une peur la prit. Et si cet homme ne revenait pas cette nuit ? Et si cet homme n'existait pas ?
Mais il n'existait pas, il n'était que dans son imaginaire.
Elle rentra lasse, dîna avec pour seule compagnie sa solitude.
Elle appréhendait de se coucher, aussi elle préféra s'assoupir sur son vieux sofa.

Elle se réveilla en sursaut. La poignée de sa porte tournait avec une lenteur effrayante, la porte s'entrouvrit. Un homme  se tenait dans l'encadrement de l'entrée. Il était nu. Il tenait deux foulards de soie dans une mains et une rose dans l'autre...
Il s'approcha d’elle, la dévêtit avec une excitante douceur, lui saisit la main et l'emmena dans les draps de satin.
Une fois allongée, offerte, il effleura de bas en haut ce corps de femme et arrivé au niveau de ses mains, il attacha chacune d'elles au montant du lit. Elle était à lui, pour toute la nuit.

Il s'assit près d'elle et sans la toucher, la regarda. Il la regarda pendant de longues minutes.
Enfin, d'une main qui semblait timide, il caressa la courbure de ses hanches, remontant doucement vers la rondeur de ses seins.
Lorsqu'il effleura son téton durci, elle trembla. Son souffle commençait à s'emballer, il l'avait à peine touchée qu'elle sentait déjà une vague de désir la submergée...
Il passa alors une main gourmande sur tout son corps. Il en voulait plus.
Il déposa un baiser chaste sur ses lèvres. Elle entrouvrit alors les siennes et l'invita à venir goûter la chaleur de sa bouche. Leurs langues commencèrent alors, une danse enflammée, accélérant leurs respirations. Il arrêta le baiser et fit glisser dans une course brûlante sa langue, tout d'abord sur sa gorge , puis sur sa poitrine gonflée où il s'arrêta pour mordiller les tétons.
Il continua de descendre et découvrit que ses cuisses étaient déjà écartées. Il la regarda, sourit, glissa un doigt dans la chaleur humide de son sexe. Il caressa quelques secondes, puis retira son doigt, le glissa dans sa bouche savourant les prémices du calice que lui offrait sa compagne.
Il enfouit alors son visage et commença la découverte de son intimité. Il glissa sa langue avec douceur sur son sexe, titillant un point particulièrement gonflé. Elle gémit, elle sentait le plaisir monter en elle, ce fut accrut lorsqu'il glissa deux de ses doigts dans son vagin. Il buvait et savourait le plaisir qu'elle prenait.
N'y tenant plus, Elle susurra :
- Viens en moi...
Il s'exécuta et pénétra de toute sa virilité la chaleur de son sexe. Il commença un va et vient langoureux, et détacha la belle.
Les mains libérées, elle s'agrippa à lui, plantant ses ongles dans ses épaules, submergée d'un plaisir qu'elle ne savait plus contrôler.
Elle le poussa, le plaqua sur le lit et vint le chevaucher. Elle le faisait rentrer, sortir, rentrer, sortir, rentrer... Leurs ventres se touchaient, ils étaient tous deux pris de spasmes.
Ils gémissaient, criaient... Ils aimaient ne faire qu'un... Elle était obnubilée par le sexe de l'homme qui était en elle, elle ne pensait qu'à ça...
Elle commença à crier de plaisir, des vertiges les prenaient... Et dans un ultime cri, ils s'affalèrent... Elle était allongée sur lui, leurs corps se remettaient doucement de ce feu qui avait envahi chacun de leurs membres. Il la serra contre lui de toutes ses forces. Ils avaient jouie ensemble... Il était toujours en elle... Elle était bien, ne pensait plus à rien, il tremblait... Doucement, elle s'ôta avec douceur et vint se blottir dans ses bras..."

 Ce matin là, elle se réveilla encore merveilleusement bien...
Mais découvrit avec une agréable surprise une rose sur sa table de chevet...

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