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20/12/2010

Rouge rubis

Tel le cristal rouge rubis, symbole de Baccarat
si puissant qu'il se glisse systématiquement en pampille 
dans chaque lustre.
 

Rouge et Noir

Rouge et noir
Sucré, salé
Vices et sévices
Délices et malice
 

18/12/2010

Retrouvailles

Chienne elle est, 
docile en voie de dressage, 
elle se love contre son Maitre.
 

Source : sandra10.centerblog.net sur centerblog.

17/12/2010

Décolleté

A la rencontre de sa poitrine généreuse
A la découverte de ses seins accueillants
 A la conquête de ses mamelles gonflées et brûlantes
A l'approche de ses rondeurs tendues 
Il fond !

16/12/2010

Le Chasseur et la Proie

 


"Je suis le chasseur et toi ma proie. Et je n'ai pas envie de lâcher ma proie."






La proie risque d'être débusquée à tout moment.

C'est là que le baise-en-ville revêt toute son utilité (voir ici) ! La proie prend un soin tout particulier à choisir dentelles et vêtements chaque jour pour elle mais aussi pour lui (au cas où ...). Ses tenues soignées ne sont pas toujours appropriées à rencontrer le Chasseur. Pour parer à toute éventualité, elle cache, au bureau dans le fond d'un placard fermé à clef, une paire d'escarpins, une jupe et un chemisier !

Baise-en-ville

Le baise-en-ville est dans les années 30 un accessoire exclusivement masculin.  Ce petit sac permettait à Monsieur d'entasser le strict nécessaire pour une petite virée coquine. C'est vrai qu'en ce temps là, nous n'avions pas besoin de petit sac puisque nous ne trompions pas nos maris ...

Avec la libération des mœurs et l’émancipation des femmes, le « baise-en-ville » n’est plus désormais l'apanage de la gente masculine. Les filles se le sont approprié. 
 
Très pratique, il sert de fourre-tout : la brosse à dent, la trousse de maquillage, le parfum en version vapo., le chargeur de téléphone, le dernier ouvrage en format poche du Daï Lama (pour la zen-attitude quand votre rencart à quelque retard), sans oublier  la paire de bas, le string, le god et les boules de geishas,  ... Il faut malgré tout éviter de le remplir d'un tas de choses inutiles. Imaginez la tête de votre amant qui vous voie débarquer pour une soirée coquine avec un bagage de huit jours ! 

Le baise-en-ville est un véritable ami et  vous accompagne partout : en rendez-vous d’affaires, au concert ou en soirées. C'est un allié qui vous permet de faire face à toute opportunité. Attention, il ne se substitue en aucun cas au sac à main !

15/12/2010

Main en visite

Viens, là, poser ta main sur la mienne, 
là entre mes cuisses !
c'est doux, chaud, humide
viens mêler tes doigts aux miens
m'ouvrir, me pénétrer, me branler la chatte
vais je devoir le faire moi-même ?

viens vérifier, si le plaisir est en moi
je crois que oui, je n'en pas sûre
alors, je vais vérifier de ce pas !

05/12/2010

Embrassez-moi !



Embrassez moi fougueusement,
Dégustez moi lentement,
Baisez moi !

Mauve




Ils s’embrassaient, comme pour se convaincre mutuellement de n’avoir jamais embrassé personne d’autre auparavant. Personne d’autre avec autant de fougue autant de désir de recommencer.

24/11/2010

La bulle (suite)

Savoir que j’existe pour lui et lui pour moi ...


La Muse et Le Mentor

















La Muse et le Mentor jonglent avec les mots.
Ils construisent des phrases qui éveillent l'imaginaire,
suscitent l'envie et la déraison.
Au fil des échanges,
les scenarri se mettent en place.
Qu'importe s'ils prennent vie en l'état, 
le monde ne s'est pas fait en un jour  !

La bulle



Elle s’est préparée, parée.
Dans la pénombre, assise, elle l’attend sereine,
Elle perd la notion du temps.
Il arrive enfin et la découvre,
à la seule lueur des bougies ;
un bel instant  où se mêlent leurs silences.
Il lui adresse les mots convenus.
Les lèvres se rapprochent,
les langues se goûtent,
et se séparent furtivement pour mieux se reprendre,
les bouches se touchent et enfin, elles se soudent.
Les souffles s’accélèrent,
les gestes s’affolent.
L’atmosphère se fait volcan…
Les corps en éruption s’enflamment.
Il l’enjoint de se lever.
Elle sent son regard inquisiteur,
Il ne la regarde pas, il la scrute.
Elle se sent belle, désirable, convoitée.
Il l’attire à lui, la serre dans ses bras.
Leurs corps s’entrelacent.
Ils sont dans leur bulle.
Il n’y a plus de repères.
Les âmes peuvent s’envoler.
En ce moment magique,
Ces deux êtres, si différents et si semblables
ne sont plus qu’un.

23/11/2010

Savant mélange au fond de soi !

Intelligence, Shéhérazade, subjugant le calife par ses récits 
Amazone, chevauchant les montures  à califourchon
Dévergondée et libertine , Messaline, une amoureuse passionnée
Bienfaitrice, Mère Teresa, en position de missionnaire
Liberté, Thelma et Louise, vivre avant de mourir
Libérée, Brigitte Bardot, une belle paire de fesses
Solitude à ses heures, Ellen MacAthur, l'appel du large
Tempérament de feu, la tigresse, Tina Turner
Engagement, Simone de Beauvoir
....


Personne n'est jeune après quarante ans mais on peut être irrésistible à tout âge 

Coco Chanel








Et vous, Messieurs, quel est donc votre brassage  ?

16/11/2010

Dans mes draps froissés

Dans mes draps froissés,
Enveloppée dans la pénombre,
Pour m'endormir ...
Ma main entre mes cuisses écartées, 
Ma main, pour t'imaginer
fourrageant mon antre chaude et humide,
Mon doigt qui se pose
Mon doigt qui s'affaire, s'introduit , s'active,
Mon plaisir qui surgit du fond de mon ventre,
Mon plaisir qui irradie et se répand 
Jouissance par ondes successives

Ma main, un pâle ersatz de toi, 
a su malgré tout te remplacer.

                    Apaisée, je me suis endormie.

10/11/2010

Combien de temps encore ....


Découvrez la playlist reggiani avec Serge Reggiani
avant de dire STOP !

             Marre 
  • des circonvolutions,
  • d'être écouté(e) sans être entendu(e)
  • des départs sans larmes et des retours sans rires
  • de faire chambre à part
  • de ne fêter que la date anniversaire
  • de plus respirer le même air
  • de se masturber l'esprit
Qui, un jour, n'a pas eu envie de tout plaquer ?


03/11/2010

Au réveil, cet air dans la tête

Oh nuit enchanteresse 
           Divin ravissement
                   Oh souvenir charmant
                              Fol ivresse, doux rêves ! 
                                      Charmant Souvenir ! 
                                               Merci !

28/10/2010

Jupes et mésaventures

Après avoir rédigé le billet précédent, il m'est revenu une mésaventure qui m'est arrivée il y a quelques années !

Paris, heure de pointe, accès au métro bondé .... pressée par l'horaire du train qui n'attend pas,  les bras chargés par quelques emplettes, le porte-document, le sac à main, le tailleur BCBG .... et au passage du tourniquet, je ne sens pas la barre s'immiscer sous ma jupe. Je passe et quand je sens la résistance, il est trop tard !

Jupe fendue jusqu'à la taille, la couture a lâché !

En une fraction de seconde, je me suis plaquée contre le mur, réfléchir et vite ... j'ai retiré ma veste que j'ai nouée négligemment à la taille ... comme pour une randonnée !

Je n'ai jamais su si le quidam qui me suivait s'était aperçu de quelquechose !

Jupe et petits tracas




La jupe droite et ajustée, tout est dans l'art de la porter !

Une fois adoptée, on ne peut plus s'en passer mais il faut revoir son quotidien :

- le choix des bas : fins, opaques, p-j ou stay-up ?
- marcher ou gravir des escaliers: finies les grandes enjambées !
- monter et descendre de voiture genoux serrés !



Dans tous les cas, l'assumer !
Quand vous êtes assise, accepter qu'elle "remonte" sans essayer pas de la contrarier !












 J'avais oublié celle-ci !!!

24/10/2010

J'adore sucer !




Je n'ai jamais terminé le stade oral, avis aux psy qui passeraient par ici !
J'aime sucer une glace, un bonbon ....




Oui je l'avoue, je suis gourmande
et j'aime par dessus sucer mon amant.
Si c'est jouissif pour lui,
çà l'est tout autant pour moi.






Ta queue à sucer, que je lèche, 
qui me fait saliver et mouiller de désir.



Je veux te faire bander quand
tu coulisses entre mes lèvres,
t'enfonces dans ma gorge,
Ma bouche pour toi est un havre de douceur,
ma langue un instrument de caresses.
Je veux te goûter et t'engloutir,
t'entendre me supplier d'arrêter de te polir,
mais continuer jusqu'à te faire juter.
Te boire jusqu'à la lie.

20/10/2010

Fanstasme noir (4)

Tout bien considéré, tu me donnes l'occasion d'inverser les rôles !

Soit ! mais j'en veux plus !

Je rêve d'être la tranche de jambon en deux toasts (dorés, cela va sans dire) !

Alors, il ne nous reste plus qu'à trouver un complice prêt à avaler le strapon pendant que tu me pilonneras ... Désolée,  je n'ai pas trouver l'illustration adhoc ...


La scène de la tranche de jambon est très bien décrite par  Françoise Rey dans Les Camions de Tendresse.

Quant à aller à la FNAC, prenez aussi La Femme de Papier du même auteure.

A cry in the night

Where

are


you


Indy 


?



15/10/2010

Avoir une érection

Mois riche en musique ...

le NJP  avec 2 à 3 trois concerts par soirée (sans compter les after, les nuits sont courtes !) 

et très bientôt, Popa Chubby (en argot : avoir une érection), le 12 novembre, chez Paulette





... en attente, le retour de Calvin Russel



13/10/2010

Fantasme noir ... variante

Ouahhh !

A en juger par le nombre de visites, je suis épatée de vous voir si nombreux(ses) à porter un intérêt au strapon !

J'ai du mal toutefois à percevoir qu'elle est la nature de l'intérêt car vous avez été nettement moins à commenter !

J'attends avec impatience UN commentaire et songe déjà à une variante que m'a suggérée le post de Ed Fantasmes singuliers !

... à bientôt ...

12/10/2010

Fantasme noir (2)

J'ai souri en ouvrant le papier de soie, tu me donnais donc l'occasion d'inverser les rôles ! Tu me demandais implicitement d'être à la hauteur de mes rêves !

D'emblée, j'ai aimé le contact du latex que j'ai adopté comme une seconde peau. Ainsi parée de tous mes atouts -et pas des moindres-, je me suis tournée vers le miroir : jambes légérement écartées, mains sur les hanches, prête à te baiser !

Mon maquillage me paraissait fade au regard de ma silhouette arrogante ;  j'ai donc opté pour un regard sombre et intense, souligné de gris anthracite et de noir profond, peignant mes lèvres d'un rouge outrageusement vif.

L'image que le miroir me renvoyait me fit frissonner de plaisir, de désir.

Je suis prête.
Je t'attends
...

Fantasme noir (1)

Durant des mois, Il m'a questionné, me demandant de lui livrer mon fantasme le plus secret, le plus enfoui.


Maintenant, Il sait !

Nous étions convenus de nous retrouver au motel, arrivant toujours la première pour me préparer. N'ayant pas reçu d'instructions particulières, j'avais prévu de l'accueillir avec un serre-taille en dentelle noire, des bas, de hauts escarpins, un long  manteau soyeux laissant deviner un sein ....

J'étais déjà dans mon trip, fébrile quand je suis passée à la réception prendre le badge. Le réceptionniste, avec un sourire entendu, me tend un élégant sac "Monsieur a déposé cela pour vous !". 

Mon coeur s'est mis à battre, j'avais hâte de fermer la porte pour découvrir ce qu'il m'avait réservé. J'ai sorti la boîte avec précaution, la soupesant, essayant de deviner son contenu. Je l'ai finalement ouverte, une carte déposée sur le papier de soie rouge "j'ai hâte de tester ton ardeur et ta virilité!". 


Au pied du mur !
 

Le retour


Le retour, après quelques semaines d'absence.

A toutes celles et ceux qui s'en sont étonnés,
A d'Autres qui sont régulièrement passés sans se manifester,

plutôt qu'un verbe sans goût ni saveur,
j'ai préféré me taire !

26/08/2010

Pro !

J’avais rendez-vous hier avec un quadra  bronzé, brun aux yeux verts à qui j’avoue avoir confié mon corps, un homme charmant qui après m’avoir demandé de me déshabiller, m’a allongée sur son lit ; son regard a parcouru mon corps, il a passé sa main dans mes cheveux, j’ai senti ses doigts dans mon cou, sur mon dos et en plein d’autres endroits. Il ne s’est occupé de moi pendant 20 délicieuses minutes, je crois qu’il attendait une autre femme, mais il a demandé à me revoir…

Il faut dire que c’est un professionnel qui fait payer ses prestations, et il m’en a coûté 48 euros.



Il a découvert un grain de beauté qui se cache sous ma fesse gauche mais ne sois pas jaloux de mon dermato que je rencontrais pour la première fois!

23/08/2010

A mon Ex disparu

Je t'ai tant aimé,
Je t'ai tellement haï,
Je t'ai oublié, jamais complétement
Et aujourd'hui, après tout ce temps, Tu ressurgis dans ma vie au moment même où la tienne te quitte.

Je suis en colère, tu ne changeras jamais, tu pars toujours sans prévenir !

Hier, j'avais un statut, moi , tu vois  : femme (re)mariée et infidèle (pas tous les jours facile à vivre !)

Aujourd'hui, je suis en plus divorcée et veuve ! Je sais çà n'existe pas -on a droit qu'à cocher une seule case-, ben moi, je l'invente, sinon je n'aurais pas tant de chagrin.

09/08/2010

Secret bag

Je pars avec toi. 
J'ai un bagage invisible qui contient des mots, des images, des sensations, des caresses. 
Tu pars avec moi.  
Tu es là toujours dans ma ligne d'horizon  et parfois la distance et le temps ne comptent pas.
Parfois seulement !

02/07/2010

La rencontre (6)

Lui
Le feu couve, et j’en rêve. Prendre le temps pour des envies de passer du temps peau à peau, des désirs de la regarder et désirer en lingerie ou nue, jouer à des jeux sensuels et surtout se donner du plaisir.... Gagner la confiance et faire confiance. Je veux être l'instrument de l'éclosion de la rose, prisme charnel qui complète et rend le sourire. Avec moi, en pointillés, qu’elle ai l'impression de "vivre enfin dans les yeux d'un homme et non posée comme un vase sur le coté".
Ensemble, chercher l'oxygène de la vie qui pétille et frétille, l'insouciance du plaisir sans retenue, des défis qui ne peuvent se réaliser que dans l'instant ... le présent, pendant des instants ou de longues nuits, dans le respect de la vie privée de chacun.
Etre ma salope…ma princesse…

 Elle
Oui sans conditions si ce n’est pour lui de m’accompagner à mon rythme, respecter mes craintes, donner du piment mais de la douceur également. me rassurer constamment du besoin de savoir que j’existe… Pour moi, d'abord apprendre à gérer le flot d'émotions et de sentiments qui m'ont envahit ces derniers temps. C'est une bataille avec soi-même d'accepter que la femme forte doit maintenant se plier; d'accepter que la bavarde, la spécialiste de la critique et de l'auto-analyse se doive maintenant d'obéir sans se questionner.
Il y a aussi eu la découverte du plaisir qui n'est pas sien quand il m’a imposé des ordres à distance. Apprendre à se masturber en imposant ces caresses à son corps plutôt qu'en répondant aux pulsions de celui-ci. Apprendre à s'exhiber, se faire photographier pour le plaisir de plaire à un homme. Apprendre à se priver de sexe parce que l'on est punie ou qu'on doive apprendre à se contrôler.
Je dois également lui faire plus confiance, apprendre à gérer les frissons de peur qui m'envahissent chaque fois que nous échangeons. Parce qu'au plaisir de passer un moment à échanger avec lui se mêlait auparavant la crainte qu'il me demande une chose dont je me sentais incapable. La crainte de le décevoir, de ne pas correspondre à ses attentes.
Elle
Assise dans mon canapé, juste vêtue d’un peignoir, je divague dans mes pensées...
J'ai le cœur chaud en pensant à lui. Je repense à ses mails qui me font tenir et languir. Le dernier mail qu’il m’a envoyé me propose, m’impose plutôt, un scénario très osé. Une fois n’est pas coutume, Il m’a autorisé à le lire en me donnant du plaisir.
Une main se glisse dans mon peignoir, caressant ma poitrine. Mes tétons pointent, mes doigts jouent avec, les faisant pointer d’avantage. Mon autre main descend lentement vers mon bas ventre, atteignant mon intimité. Je ferme les yeux, j’imagine qu’il est en face de moi, m’observant. Une main m’emprisonne un sein, comme si j’avais besoin de sentir ta fermeté. Mes ongles jouent sur le téton, puis telle une pince le mordant doucement. Mon autre main caresse mon sexe de plus en plus chaud. Mes jambes s’écartent, le peignoir s’ouvre, me voila dans une position indécente, une position dans laquelle il aimerait me voir ! Il est vrai que j’ai déjà été obligée de me caresser devant lui, de façon obscène, yeux bandés, avec mes doigts et avec une gode. Je caresse mon bouton de désirs, le rendant plus dur,
Mes doigts jouent , jusqu’à rendre mon clitoris encore plus sensible à la limite du supportable. Quelques gémissements s’échappent de ma bouche, ma chatte mouille.
J’écarte mes lèvres pour jouer avec mon clitoris. Tu es vraiment une petite chienne penserait-il en me voyant ainsi .. non il dirait plutôt "ma salope adorée"
Mes doigts se glissent dans ma fente humide. Deux, puis trois viennent se mettre au chaud. Je me branle doucement, désirant faire monter ce feu en moi.
Mes doigts sont baveux, mon clitoris est gorgé d’envies à la limite d’exploser.
Ma chatte grande ouverte laisse échapper un peu de cyprine.
Dans ma tête, une petite voix me dit :
« Fais toi couler ma chienne en pensant à lui, Il aime te voir ainsi salope !  lâche toi ... laisse toi aller ... vas y !!!»
J’imagine que ce sont ses doigts, ma chatte brûle de désirs.
Je prends un gode et me l’enfonce sans peine bien profond m'imaginant que c'est sa queue. Quelques secondes suffisent pour que ma chatte sois trempée, mouille de plus en plus, un liquide chaud coule sur mes cuisses, jusqu’à faire jaillir ma jouissance. J'en jouis mais j'en ai honte. Mon peignoir est tout mouillé.
Encore sa voix  dans ma tête "continue ma pute, ne t'arrêtes pas, laisse toi aller"
Tout au fond de moi, j’ai un peu honte d’être aussi chienne, femelle sans cervelle et en rut en pensant à lui. Mais je ne peux pas me retenir, j'en ai trop envie. Je jouis encore en m’enfonçant à nouveau le gode dans mon petit trou cette fois. Je jouis du cul comme la dernière des trainées. Je  me rhabille, mes joues sont brulantes et rouges


 Femme nue étendue sur des coussins - Steinlen Théophile Alexandre



La rencontre (5)

Lui
Mes pensées vont vers elle, débordantes toujours d'érotisme, de sensualité, de luxure.
Je voudrais la revoir. Son corps qui un appel aux caresses, à la volupté et au vice, sa voix suave me manquent déjà.
Je voudrais qu’en pensant à moi elle se sente vraiment femme même un peu plus.
Je voudrais qu’elle devienne ma petite pute et qu’elle aime cela.  Qu’elle aime mettre de la lingerie coquine, des vêtements osés et qu’elle trouve énormément de plaisir à s'offrir ainsi vêtue. Qu’elle aime que je l’exhibe, la domine, qu’elle aime que je t’attache, la fesse, l’encule, qu’elle aime que je la pervertisse et que je te déverse mon jus dans sa bouche.
J’ai l’impression que cette femme est capable de bousculer les tabous, d’aller au-delà de ses limites, qu’elle anticipe, qu’elle redoute cela, qu’elle en ait peur, qu’elle aime, qu’elle me fait confiance, qu’elle s’abandonne sans condition.
Je voudrais que son imaginaire soit constamment sollicité en pensant à moi.
Je voudrais qu’elle s’aventure entièrement dans mes jeux, qu’elle en sorte encore plus vicieuse, encore plus emplie de fantasmes pervers et de désirs inavoués
Je voudrais qu’en pensant à moi elle se sente femme heureuse et épanouie, salope et chienne docile à la fois, mère de famille bcbg le jour et une pute soumise et dépravée la nuit.
Au fur et à mesure de nos échanges sur le Net, je lui fais découvrir les tiroirs secrets de mon esprit qui débordent de fantasmes, d’exhibitions, d’épreuves et de défis à lui imposer. Et je suis chaque fois dans l’attente et excité comme un gamin quand elle répond à mes missives en se livrant totalement. Jusqu’au dernier mail…
 
Elle
Comment expliquer la dichotomie qui m'envahit. Certes j'ai vécu par le passé une relation de soumission dont j'ai pris pleinement conscience quand elle a été terminée. Ce qui me bloque, c'est la mise en mots : je ne peux pas dire que je suis prête à repousser les limites du conventionnel ; en revanche, je sais qu'au fond de moi, j'ai envie de flirter avec ces limites
Toute la journée, les mots de son dernier mail ont martelé mon esprit  -c'est au pied du mur qu'on voit le maçon- et je me suis vue au pied de l'Empire State Building, sans ascenseur ... dans l'incapacité, de prendre de la hauteur -au propre comme au figuré- en me disant que nous nous étions trompés : sur nos attentes réciproques .... je ne suis pas prête pour demain ...
Puis en le relisant, je me laisse à penser qu'il s'agit de me tester, me provoquer....Je dois admettre que le fond m'émoustille, m’excite terriblement même…
Je n’ai pas l’habitude qu’on parle et me fasse parler de cette façon et je suis surprise de ma propre réaction. Oui, cela m’excite, mais en même temps, ma conscience me dit que ce n’est pas correct. J’ai honte de me sentir exciter, d’éprouver du plaisir à me faire traiter de salope. Avec ma bonne éducation, mon cerveau a été programmé à ne pas accepter ce genre de langage, mais mon corps en dit autrement.
Devenir l’Autre ? Sa soumise ? J’ai pris ma décision…

29/06/2010

Rendez-vous pris

Le 11 août !

Je compterai jusqu'à 3 et qui sait je serai peut-être entre les mains du Docteur House !

20/06/2010

Un vase

Comment puis-je me sentir à la fois 

une potiche en cristal d'arques pour l'Un,
un vase Ming pour l'Autre,

transparente ou transcendée, tout en étant la même Femme, enfin je crois !

LA RENCONTRE (4)

Elle
La première rencontre. Il s’approche de moi et prend mes mains pour me relever, je sens qu’il m’examine attentivement. Il me dit que je suis belle, sexy, mieux qu’il ne l’imaginait. Je tremble, j’essaie de l’enlacer, toujours ce mécanisme de défense, l’envie de tout toucher, de prendre les devants. Il me dit de ne pas avoir peur, de me laisser faire. Nouveauté pour moi d’un homme bien décidé à se passer de préliminaires sociaux, comme le voulait le scénario monté ensemble sur le « document de travail » que l’on se renvoyait complété par nos idées, nos envies, mes interdits.
C’était plutôt son idée, cette mise en scène abrupte : lui pensait peut-être que je n’en serais pas capable, sans savoir que justement, entrer dans le jeu tout de suite m’interdirait toute échappatoire et c’est cela que je voulais et qui m’excitait. La confiance était, bizarrement, toute acquise déjà.
J'ai aimé sa voix, j'ai aimé sa peau, j'ai aimé son gout, j'ai aimé son odeur, j'ai aimé le toucher, le caresser, j'ai aimé ses doigts ..... J’ai aimé sa bouche indiscrète et j'ai aimé en jouir ... j'ai aimé sa langue sur mon dos, j'ai aimé ses mains sur ma peau, j'ai aimé les douces tortures qu’il a infligé à mes seins, les claques sur me fesses, j'ai aimé qu’il me fouille profond,  j'ai aimé la gourmandise qu’il a répandu sur ma bouche, j'ai aimé nos bouches et nos goûts mêlés ...j’ai aimé qu’il m’aime… je n'ai pas aimé entendre la porte se refermer ...
 
Lui
Premier et troisième objectif atteints…
J'en ai revé et je reve encore d'elle.
 

LA RENCONTRE (3)

Elle
Vais-je lui plaire ?


Lui
Vais-je lui plaire ?
Je ne suis jamais allé à cet hôtel. Le temps de le trouver et de me garer, de trouver le papier sur son pare-brise. La chambre est derrière, comme elle me l’a indiqué.  Je me sens plutôt nerveux, le stress du travail de la journée nécessitant souvent longtemps pour s’évacuer, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour souffler et je vais donc avoir du mal à rentrer dans le vif du sujet. Mais nous verrons bien…
Plus que quelques mètres… Je marche doucement… La chambre est la première au début du couloir, à droite. La porte sera-t-elle, comme prévu, entrouverte ? 80% de chance qu’elle le soit. Et si elle ne l’est pas, je camperai devant sa porte. L’idée que l’obstacle ne se résume plus qu’à une épaisseur de 5 centimètres de bois serait rageant. Avoir fait tout ce chemin pour me fermer la porte au dernier moment me parait totalement illogique. Donc, si elle est fermée, j’arriverai à la convaincre de me l’ouvrir…Voilà pourquoi, j’ai la quasi certitude de la rencontre…
J’ai une boule dans la gorge. Peur de la décevoir ? Amusant renversement de situation : maintenant, le risque le plus grand est pour elle, c’est que je sois un fantasmeur ou un gros pervers qui lui poserait un lapin. A-t-elle pensé à cette éventualité ?
J’avance vers la chambre 113, excité. Ouf, grands dieux : La porte n’est pas fermée, juste entrebâillée.
Deuxième objectif atteint.
 

19/06/2010

LA RENCONTRE (2)

Elle
Le coté dominateur et sexuel de ses mails contribue beaucoup à nourrir mes fantasmes. Je deviens vicieuse...Je pense sexe, soumission tout le temps. Suis-je une perverse ?
Les méandres de mon esprit, je ne les connais pas moi-même. Parfois je m'y perds, m'y égare avec des moments de craintes en lisant certains de ses écrits et des moments où je me sens suffisamment gonflée pour déplacer une montagne, m'exhiber comme une salope. Tout est question d'émotions, de peurs, d'envies, d'odeurs, de bruits, de vibrations chez moi. Il l'a compris. 

Lui
Le scénario, élaboré avec elle depuis plusieurs jours…Il ne manque plus qu’elle…la femme de mes fantasmes elle-même….J’aborde la journée avec une sensation curieuse : une pointe d’excitation avec un vague sentiment d’appréhension…or, le jeu au chat et à la souris entrepris avec elle dure depuis plusieurs mois…Cela a tourné chez moi à l’obsession : je la veux, il me la faut ! Comme elle me l’a dit si joliment mais c’est exactement ça : « elle est la salope distinguée qui m’attendait ».  Je me suis fixé trois objectifs : 

1)      Lui imposer une de ces tenues qui ont tant d’appel pour moi
2)      La convaincre de m’ouvrir la porte de sa chambre d’hôtel.
3)      Pour la première rencontre on a convenu de se limiter au toucher, à l’odorat, au gout mais  
        
J’ai très envie de déroger à cette règle que j’ai moi-même proposée pour user et abuser de la belle, forcer sa bouche qui me hante…Suis-je menteur ou tout simplement le chasseur qui veut gouter sa proie ?

18/06/2010

LA RENCONTRE (1)

Elle
Cette bouteille à la mer qu’il m’a jetée sur un forum anodin, et dont j’ai du ressentir l’ironie amère et le secret espoir d’une rencontre pleine de stupre et de luxure. J’y ai répondu en dépit de son incongruité, rouge et noir, sucré et salé. Je ne sais plus exactement quand la tournure de nos échanges a changé et que nous avons laissé libre cours à nos envies.  Et très vite ce feeling, là, je suis accro à ses mails fiévreux, priapiques, drolatiques, osés voir délicieusement vicieux et pervers maintenant. Peu à peu on laisse tomber les codes d ‘une relation virtuelle classique, non sans douleur quelquefois, au prix d’une future vérité. Oui. J’ai honte de l’avouer mais j’ai envie d’être l'Autre, sa bourgeoise, sa salope, sa pute, sa soumise…
 
Lui
J’ai réussi à lui faire envoyer des photos d’elle en lingerie ou dans des poses érotiques...J’aime la découvrir vêtue de noir, cela met tellement en valeur le grain de sa peau, là entre ses seins, sur ses cuisses; ses bas, le noir de sa lingerie et de sa robe. Tout ce noir qui souligne la blondeur de sa chevelure de bourgeoise rangée, en chaleur, en recherche de son plaisir le plus intime, là entre ses cuisses. Je commençais à désespérer mais cette femme rencontrée sur le Net a fait ressortir chez moi de vieux fantômes, des fantasmes oubliés depuis l’adolescence, des images de femmes mures et sensuelles, des jambes gainées de bas couture, des escarpins à talons aiguille, des hanches épanouies serrées dans des guêpières, des ventres ronds, des fessiers capiteux, des chapeaux à voilette, des serre-tailles, des seins lourds et laiteux remontés par des soutien gorge à balconnet, des voiles de mousseline, des corsets, des bas résille, des gants de cuir et des cuissardes, des grosses poitrines, des culs rebondis, des bouches pulpeuses…et surtout ce climat sensuel, érotique, lubrique dans lequel elles m’emportaient. J’ai bandé en essayant d’imaginer devant moi, son sexe rasé, ses seins opulents, ses fesses rebondies, tout entière offerte à mes caprices, livrée à mes turpitudes… J’imagine sa bouche de dame bien sous tous rapports prendre en bouche cette queue tendue de désir pour elle.

13/06/2010

Le foot influence la libido de mon mari

Lu pour vous, ce matin dans un magazine "courrier de lecteur" :

Passionné par le football, mon mari est supporteur du club de Lyon (...)  il me délaisse et n'éprouve plus de désir pour moi. (...) est-ce vraiment Lyon qui fait chuter son appétit sexuel ou son âge (50 ans) ? Je suis encore jeune et belle et je ne veux pas renoncer à toute vie sexuelle. Que faire ? Trouver hors de mon couple une satisfaction qu'il ne me donne plus ?

Réponse du magazine : une défaite de son équipe favorite peut influencer l'humeur de votre mari mais de là à atteindre sa libido .....

Je n'imagine même pas la pauvre femme après un mois de coupe du monde ! 
 
Le seul, l'unique conseil pour elle : trouve toi un amant au plus vite ... qui ne soit pas footeux !

Pour lui, espérons qu'il y ait une équipe féminine sur Lyon qui pourrait attiser ce qui lui reste de libido !

03/06/2010

Prince

Le Prince Charmant qui d'un baiser (ou plus) réveille la Belle,
Prince comme le biscuit chocolaté qu'on grignote tendrement,
Prince comme le livre interactif dont on devient le héro,
Prince comme Purple rain,
mais surtout Le Petit Prince de Saint Exupéry qui ne répond jamais aux questions :
  • On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux
  • Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir
  • On ne connaît que les choses qu'on apprivoise
  • On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser
  • Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.
  • Qu'est-ce que signifie «apprivoiser»? dit le Petit prince. - - - C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie «créer des liens...»
  • C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
  • Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c'est qu'il cache un puits quelque part...
  • Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.

29/05/2010

Pensée du jour

La liberté, 
c'est de pouvoir choisir celui dont on est l'esclave. 
(Jeanne Moreau)