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10/08/2013

Arnache-toi

 Viens me prendre
 

Délicatement
Délicieusement
Voluptueusement
Vicieusement

09/08/2013

Au bureau


Ce matin là, j’arrive pour un entretien. Tu as des lunettes fines sur ton nez, lisant une revue érotique que tu ne cherches pas à dissimuler à mon arrivée, tu portes une jupe courte montrant tes jambes gainées de bas de soie, ton corsage compresse ta poitrine généreuse. Tu me fixes d'un regard effronté. Sous prétexte d’aller chercher des dossiers, tu déambules d’une démarche chaloupée devant moi.


Mon œil pétille lorsque tu te penches et met en valeur ta croupe somptueuse. Tu me gratifies d’un sourire complice. Tu ouvres la porte pour apposer l’écriteau « ne pas déranger » et la refermes à clef. Le téléphone sonne. Au lieu d’aller à ton fauteuil, tu te places devant le bureau et te penches pour prendre le combiné. Cela t’oblige à te cambrer de façon provocante et ta jupe remonte. Tu parles au téléphone comme si tu ne faisais pas attention à moi mais tu te penches davantage dévoilant sous mes yeux tes fesses qu’aucune culotte ne protège. C’est un appel irrésistible au vice. Mes mains se plaquent sur la cambrure de tes lombaires. Avec un naturel confondant, je m’agenouille derrière toi et commence à caresser tes jambes, à lécher tes fesses. Tu n’as pas lâché ton téléphone et continue la conversation comme si de rien n’était. Pendant que tu parles, je t’enlève ta veste, ton chemiser, délivre tes seins. Tu m’aides en faisant tomber ta jupe sur la moquette. Tu es nue sous mon regard lubrique. Je te palpe les seins, la croupe, les cuisses. D’autorité, je te fais pivoter et te fais asseoir sur le bureau. Puis je pèse sur tes épaules et t’oblige à t’allonger sur le dos, fesses au bord et jambes écartées en appui sur le bureau. 

Ma bouche prend possession de ta chatte,  tu as maintenant du mal à avoir une conversation naturelle au téléphone. Sur le bureau, je vois un rosebud posé négligemment à coté de la revue érotique que tu lisais. Je le prends et après t’avoir léché l’anus, je l’enfonce doucement dans ton fondement. Tu serres les dents pour ne pas gémir. Ma langue glisse dans ta chatte,  virevolte, entre, sort, pénètre à nouveau, s'échappe, s'enfonce. Je me repais de ton odeur, de ta mouille. Je suce ton clito comme si c’était un délicieux bonbon. Tu jouis silencieusement et longuement, serrant ma tête entre tes cuisses. Je me dégage et quitte le bureau sur la pointe des pieds. La conversation est terminée.


Tu restes un moment allongée dans cette position obscène, allongée, cuisses écartées. Tu es apaisée. Tu te relèves et constates que tu es seule. Peut-être n’était-ce qu’un rêve, un fantasme où tu te conduis comme la dernière des salopes, ivre de stupre et de luxure ? 

Tu te redresses pour t’asseoir et reprendre tes esprits. Tu sursautes sur ton fauteuil puis souris, croises et décroises les jambes pour mieux sentir le bijou fiché au fond de toi.

08/08/2013

pisseuse



Tu as décidé aujourd'hui que je serais ta pisseuse, celle qui se retient parce que nous les filles, on a été éduquées comme cela, si on n'est pas à l'abri des regards, au mieux derrière un chêne centenaire, entre deux portières, dans des toilettes publiques infâmes, on n'a pas le droit de soulager notre vessie ... 

Alors toi tu veux de moi que je me lâche devant toi et comme tu sais que çà ne va pas être difficile, tu as prévu le magnum de "contrex". Je n'ai pas soif mais tu me demandes de remplir ma vessie. Régulièrement tu vas me tester, autant de fois je vais résister, autant de fois, je boirai. 

J'ai plein de situations qui me traversent l'esprit, chez le radiologue en retard où je me sentais capable de pisser en pleine salle d'attente, après mon accouchement où je redoutais le moindre éternuement ... la peur de la honte ... du jet doré et chaud inondant ma petite culotte ... et toi déterminé à vouloir cela de moi .... les heures ont passé, tu m'as touchée, fouillée, pénétrée, délaissée, reprise, cajolée jusqu'à me faire oublier qui je suis. Pour l'heure, je suis  ta maitresse sans cervelle, abandonnée. 

Je commence à sentir mon ventre me brûler et que le moment est imminent alors je t'enjoins de m'emmener à la salle de bains mais tu refuses ... c'est là au milieu de la chambre que tu veux me voir me vider ... je ne peux pas, je ne veux pas mais Toi, tu t'obstines, me demandes de m'accroupir, caresses ma chatte. Je m'affole, je hurle et t'insulte intérieurement, et dans un dernier soubresaut de lucidité, je me relève d'un coup comme pour te dire stoppe et là, je sens couler ma pisse entre mes cuisses. Je ne peux plus rien maîtriser, un flot continu qui redouble d'intensité quand je sens ta main recouvrir ma chatte. 

Tu me prends dans tes bras, m'embrasses dans le cou, tu es fier de moi ... mes grosses larmes sont stoppées par le masque, tu ne le sauras pas.

02/08/2013

Une rose sur sa table de chevet





Elle se réveilla ce matin-là, plus essoufflée que la veille. Son corps recouvert de quelques perles de sueurs, tremblait encore. Il était revenu. Elle ferma les yeux pour se souvenir, mais seules ses caresses brûlantes et son sexe gonflé de désir lui revenait. 

Qui était donc cet homme qui la hantait, qui se permettait de venir troubler son sommeil avec quelques caresses bien choisies... 

Après un long soupir, elle décida de se lever. Le soleil éclairait la pièce, dévoilant un corps tout juste recouvert d'une fine étole blanche.Quand elle se faufila dans sa douche sentant les filets d'eau chaude lécher la peau, elle ne put retenir un soupir de désir. Elle voulait retourner au lit et retrouver l'intensité, l'épanouissement de son corps de femme. Elle se lava vite, enfila un petit tailleur et partit au travail, pressée de revenir dans son cocon. 
 
La journée passa lentement. Le soir, une peur la prit. Et si cet homme ne revenait pas cette nuit ? Et si cet homme n'existait que dans son imaginaire ? Elle rentra lasse, dîna avec pour seule compagnie sa solitude.
Appréhendant de se coucher, elle préféra s'assoupir sur son vieux sofa. 


Elle se réveilla en sursaut. La poignée de sa porte tournait avec une lenteur effrayante, la porte s'entrouvrit. Un homme  se tenait dans l'encadrement de l'entrée. Il était nu. Il tenait deux foulards de soie dans une main et une rose dans l'autre... 

Il s'approcha d’elle, la dévêtit avec une excitante douceur, lui saisit la main et l'emmena dans les draps de satin. 


Une fois allongée, offerte, il effleura de bas en haut ce corps de femme et arrivé au niveau de ses mains, il attacha chacune d'elles au montant du lit. Elle était à lui, pour toute la nuit.  Il s'assit près d'elle et sans la toucher, la regarda. Il la regarda pendant de longues minutes. Enfin, d'une main qui semblait timide, il caressa la courbure de ses hanches, remontant doucement vers la rondeur de ses seins. Lorsqu'il effleura son téton durci, elle trembla. Son souffle commençait à s'emballer, il l'avait à peine touchée qu'elle sentait déjà une vague de désir la submergée... Il passa alors une main gourmande sur tout son corps. Il en voulait plus.
Il déposa un baiser chaste sur ses lèvres. Elle entrouvrit alors les siennes et l'invita à venir goûter la chaleur de sa bouche. Leurs langues commencèrent alors, une danse enflammée, accélérant leurs respirations. Il arrêta le baiser et fit glisser dans une course brûlante sa langue, tout d'abord sur sa gorge, puis sur sa poitrine gonflée où il s'arrêta pour mordiller les tétons. 

Il continua de descendre et découvrit que ses cuisses étaient déjà écartées. Il la regarda, sourit, glissa un doigt dans la chaleur humide de son sexe. Il caressa quelques secondes, puis retira son doigt, le glissa dans sa bouche savourant les prémices du calice que lui offrait sa compagne. 


Il enfouit alors son visage et commença la découverte de son intimité. Il glissa sa langue avec douceur sur son sexe, titillant un point particulièrement gonflé. Elle gémit, elle sentait le plaisir monter en elle, ce fut accrut lorsqu'il glissa deux de ses doigts dans son vagin. Il buvait et savourait le plaisir qu'elle prenait. 

N'y tenant plus, Elle susurra :  Viens en moi... Il s'exécuta et pénétra de toute sa virilité la chaleur de son sexe. Il commença un va et vient langoureux, et détacha la belle. Les mains libérées, elle s'agrippa à lui, plantant ses ongles dans ses épaules, submergée d'un plaisir qu'elle ne savait plus contrôler.
Elle le poussa, le plaqua sur le lit et vint le chevaucher. Elle le faisait rentrer, sortir, rentrer, sortir, rentrer... Leurs ventres se touchaient, ils étaient tous deux pris de spasmes.  Ils gémissaient, criaient... Ils aimaient ne faire qu'un... Elle était obnubilée par le sexe de l'homme qui était en elle, elle ne pensait qu'à ça...
Elle commença à crier de plaisir, des vertiges les prenaient... Et dans un ultime cri, ils s'affalèrent... Elle était allongée sur lui, leurs corps se remettaient doucement de ce feu qui avait envahi chacun de leurs membres. Il la serra contre lui de toutes ses forces. Ils avaient joui ensemble... Il était toujours en elle... Elle était bien, ne pensait plus à rien, il tremblait... Doucement, elle s'ôta avec douceur et vint se blottir dans ses bras...
Ce matin là, elle se réveilla encore merveilleusement bien...

Elle avait du mal à émerger tant l'inconnu l'avait fait jouir toute la nuit. Cela ne pouvait être qu'un rêve, et pourtant son corps lui disait toute autre chose. Elle passa la journée comme une somnambule, ses pensées s'éloignant régulièrement de son travail pour penser aux extases nocturnes, si fortes qu'elle en avait presque honte. 

Elle rentra épuisée de son travail ce soir-là.  Quand elle se coucha, la fatigue se mêla avec un pressentiment qui la traversait comme un frisson. Frissons qui ne faisaient que commencer, qui devaient durer toute la nuit, variant en intensité comme la marée. Le va-et-vient des vagues de plaisir dura toute la nuit, impossible de s'y soustraire, même si elle l'avait voulu, car l'inconnu avait pris soin d'attacher ses mains avec des rubans de soie. Après que sa langue avait longuement caressé la sienne dans un long baiser sensuel, il enfonçait son sexe dans sa bouche, laissant son gland glisser contre la paroi tendue de sa joue, puis l'enfonçant dans sa gorge. Elle avait les mains attachées, il tenait d'une main sa tête, alors que de l'autre il palpait ses seins ou caressait son sexe. Puis, au bout d'un moment, il sortit son sexe de sa bouche et  dirigea son sexe en érection vers son ventre consentant.

Après cette deuxième nuit d'excitation, elle se leva brisée de fatigue, vidée de toute énergie, de toute volonté et découvrit avec surprise une rose sur sa table de chevet...