Membres

21/04/2013

Caresses



Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, 
transforme-les en caresses...
(Jacques Salomé)

20/04/2013

Envies

Envie de soleil
Envie de douceurs
Envie de fruits rouges
Envie de couleurs vives !

12/04/2013

Si vous étiez un parfum



Vous seriez un parfum masculin, atypique et élégant, éloigné des  fragrances habituelles des hommes exigeants recherchant l'individualité. Un parfum intemporel qui a su traverser les années et s'adresse aux hommes d'aujourd'hui  qui savent s'affirmer avec distinction.

Un  parfum pour gentleman à l'anglaise qui laisse dans son sillage une fragrance discrète, raffinée et sophistiquée. Une harmonie parfaite pour l'homme, au goût sûr et sélectif, à l'élégance discrète mais toujours remarquée qui choisit son style de vie.

Un accord floral, sans note sucrée,  qui s'ouvre tout en douceur et s'étend progressivement sur un fond boisé.

Un flacon sobre et pur dans un emballage doux, élégant, intemporel.

 
What is it ?                                        Who are you ?

10/04/2013

Rouge Baiser et Habanita


Ce qui me reste d'Elle : une boîte japonisante en bois laqué contenant quelques petits objets lui ayant appartenu. Il y avait longtemps que je ne l'avais ouverte.  J'espérais y trouver une pochette de bas nylon mais au lieu de cela, j'ai retrouvé les vestiges de la femme élégante qu'elle fût.

Parisienne des années 30, femme libre et libérée, veuve avec quatre enfants, entichée d'un nouveau mari de pacotille qu'elle n'a jamais aimé. Elle était modiste, petite main chez un grand couturier. Toute sa vie, elle fût fidèle à ses partenaires de beauté qui faisaient d'elle une femme élégante et raffinée.

Son sourire irrésistible était, en toutes circonstances, souligné par un Rouge Baiser carmin qu'elle appréciait pour sa tenue longue durée et impeccable.



 
Elle faisait tourner les têtes,  laissant dans son sillage un parfum mystérieux, tenace, puissant et épicé pour femme de caractère : Habanita dont on dira qu'il est le plus puissant du monde.






Elle effleure la jambe de celui qui mène la danse. Elle suit son pas de sa cheville fine, s'en détourne, revient.

Leurs regards sont scellés, leurs bouches taisent leurs envies, le temps d'un tango, ils se laissent emporter par la complainte mélancolique du bandonéon.





Décidément, la vie est un héritage familial !


08/04/2013

Plaisir



Elle s'est endormie étourdie par la jouissance.

Dans ses rêves ses mains à Lui sont venues remplacer les siennes. 
Intrusives, caressantes, affolantes !


 Dans une semi conscience, elle a contracté ses muscles. 
Le plaisir n'avait pas dit son dernier mot.

06/04/2013

Hypertrichose palmaire


Les dessous chics
C´est ne rien dévoiler du tout
se dire que lorsqu´on est à bout
c´est tabou !

Serge Gainsbourg

Je rêve de contracter une hypertrichose palmaire dont aucune crème dépilatoire ne viendrait à bout.


04/04/2013

Souvenez-vous l'été dernier


Je l'avais convaincu de profiter de cette douce soirée d'été, pour dîner en terrasse. Nous étions nombreux à avoir eu cette idée, tant elles étaient bondées. J'avais réservé une table dans un bistrot rétro en plein coeur de la vieille ville où les plats sont authentiques, gourmands et flattent les papilles. Une cuisine de goûts et de précision, au gré des saisons où se mêlent tradition, modernité et inspiration d'un grand chef dans une petite maison.

Si la musique adoucit les moeurs, je pensais que la gourmandise pouvait apaiser les tensions. Nous étions face à face, échangeant des banalités pour éviter les sujets qui fâchent quand vous êtes vous êtes installés à la table voisine. 

Vous aviez des airs de Dutronc, faussement à l'aise, je devinais des yeux pétillants malgré vos ray-ban, un air moqueur que les ridules ne trompent pas ! 

Votre compagne très -trop- volubile et démonstrative venait de faire une entrée remarquée. Son exubérance, inversement proportionnelle à ma discrétion eut tôt fait de dérider mon voisin de table qui se lança dans ses numéros de charme dont je m'étais lassé depuis longtemps.

Nous étions vous et moi absorbés par la lecture de la carte gourmande quand les apéritifs sont arrivés. Nous avons choqué nos verres de Meursault, vous aviez abandonné vos lunettes noires et vos yeux ont croisé les miens, un regard appuyé, complice. Je suis allée vers vous en vous suggérant quelques mets, échangeant sur nos préférences gustatives, sur les vins, le Meursault des Comtes Lafon que nous venions de choisir . Nous étions prêts à passer commande quand nos voisins n'avaient encore regardé la carte. J'ai ri quand vous avez proposé d'échanger les places pour vous installer en face de moi et contre toute attente, il a accepté. 

Scène cocasse et surréaliste que nos deux couples inversés partageant, sur leur table respective,  un délicieux dîner !

Nos échanges en duo  restaient discrets mais denses, expo, arts, mode, cinéma, musique. J'étais bien, détendue, j'avais envie d'accompagner mon expresso d'une cigarette quand vous m'avez demandé si la fumée du cigare ne m'incommandait pas. C'est alors que vous m'avez expliqué que fumer le gigare a quelquechose de charnel, qui frise l'érotisme, une heure de plaisir , de dégustation, un moment privilégié. Vous avez ouvert son étui, pris entre vos doigts, touché, humé et je vous ai imaginé me caresser. Puis vous avez entamé le rituel avant de l'allumer,  le déguster. 
J'ai complétement érotisé cette scène. Mon pied a quitté mon escarpin, s'est posé doucement sur votre entrejambe pour  vous accompagner dans cette griserie sensuelle. 


Lorsque nous avons pris congés, vous m'avez remis l'étui -en me demandant d'en faire bon usage- (je l'ai toujours !).  Vous y avez glissé votre numéro de téléphone, j'en ai fait bon usage aussi !