Membres

29/06/2010

Rendez-vous pris

Le 11 août !

Je compterai jusqu'à 3 et qui sait je serai peut-être entre les mains du Docteur House !

20/06/2010

Un vase

Comment puis-je me sentir à la fois 

une potiche en cristal d'arques pour l'Un,
un vase Ming pour l'Autre,

transparente ou transcendée, tout en étant la même Femme, enfin je crois !

LA RENCONTRE (4)

Elle
La première rencontre. Il s’approche de moi et prend mes mains pour me relever, je sens qu’il m’examine attentivement. Il me dit que je suis belle, sexy, mieux qu’il ne l’imaginait. Je tremble, j’essaie de l’enlacer, toujours ce mécanisme de défense, l’envie de tout toucher, de prendre les devants. Il me dit de ne pas avoir peur, de me laisser faire. Nouveauté pour moi d’un homme bien décidé à se passer de préliminaires sociaux, comme le voulait le scénario monté ensemble sur le « document de travail » que l’on se renvoyait complété par nos idées, nos envies, mes interdits.
C’était plutôt son idée, cette mise en scène abrupte : lui pensait peut-être que je n’en serais pas capable, sans savoir que justement, entrer dans le jeu tout de suite m’interdirait toute échappatoire et c’est cela que je voulais et qui m’excitait. La confiance était, bizarrement, toute acquise déjà.
J'ai aimé sa voix, j'ai aimé sa peau, j'ai aimé son gout, j'ai aimé son odeur, j'ai aimé le toucher, le caresser, j'ai aimé ses doigts ..... J’ai aimé sa bouche indiscrète et j'ai aimé en jouir ... j'ai aimé sa langue sur mon dos, j'ai aimé ses mains sur ma peau, j'ai aimé les douces tortures qu’il a infligé à mes seins, les claques sur me fesses, j'ai aimé qu’il me fouille profond,  j'ai aimé la gourmandise qu’il a répandu sur ma bouche, j'ai aimé nos bouches et nos goûts mêlés ...j’ai aimé qu’il m’aime… je n'ai pas aimé entendre la porte se refermer ...
 
Lui
Premier et troisième objectif atteints…
J'en ai revé et je reve encore d'elle.
 

LA RENCONTRE (3)

Elle
Vais-je lui plaire ?


Lui
Vais-je lui plaire ?
Je ne suis jamais allé à cet hôtel. Le temps de le trouver et de me garer, de trouver le papier sur son pare-brise. La chambre est derrière, comme elle me l’a indiqué.  Je me sens plutôt nerveux, le stress du travail de la journée nécessitant souvent longtemps pour s’évacuer, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour souffler et je vais donc avoir du mal à rentrer dans le vif du sujet. Mais nous verrons bien…
Plus que quelques mètres… Je marche doucement… La chambre est la première au début du couloir, à droite. La porte sera-t-elle, comme prévu, entrouverte ? 80% de chance qu’elle le soit. Et si elle ne l’est pas, je camperai devant sa porte. L’idée que l’obstacle ne se résume plus qu’à une épaisseur de 5 centimètres de bois serait rageant. Avoir fait tout ce chemin pour me fermer la porte au dernier moment me parait totalement illogique. Donc, si elle est fermée, j’arriverai à la convaincre de me l’ouvrir…Voilà pourquoi, j’ai la quasi certitude de la rencontre…
J’ai une boule dans la gorge. Peur de la décevoir ? Amusant renversement de situation : maintenant, le risque le plus grand est pour elle, c’est que je sois un fantasmeur ou un gros pervers qui lui poserait un lapin. A-t-elle pensé à cette éventualité ?
J’avance vers la chambre 113, excité. Ouf, grands dieux : La porte n’est pas fermée, juste entrebâillée.
Deuxième objectif atteint.
 

19/06/2010

LA RENCONTRE (2)

Elle
Le coté dominateur et sexuel de ses mails contribue beaucoup à nourrir mes fantasmes. Je deviens vicieuse...Je pense sexe, soumission tout le temps. Suis-je une perverse ?
Les méandres de mon esprit, je ne les connais pas moi-même. Parfois je m'y perds, m'y égare avec des moments de craintes en lisant certains de ses écrits et des moments où je me sens suffisamment gonflée pour déplacer une montagne, m'exhiber comme une salope. Tout est question d'émotions, de peurs, d'envies, d'odeurs, de bruits, de vibrations chez moi. Il l'a compris. 

Lui
Le scénario, élaboré avec elle depuis plusieurs jours…Il ne manque plus qu’elle…la femme de mes fantasmes elle-même….J’aborde la journée avec une sensation curieuse : une pointe d’excitation avec un vague sentiment d’appréhension…or, le jeu au chat et à la souris entrepris avec elle dure depuis plusieurs mois…Cela a tourné chez moi à l’obsession : je la veux, il me la faut ! Comme elle me l’a dit si joliment mais c’est exactement ça : « elle est la salope distinguée qui m’attendait ».  Je me suis fixé trois objectifs : 

1)      Lui imposer une de ces tenues qui ont tant d’appel pour moi
2)      La convaincre de m’ouvrir la porte de sa chambre d’hôtel.
3)      Pour la première rencontre on a convenu de se limiter au toucher, à l’odorat, au gout mais  
        
J’ai très envie de déroger à cette règle que j’ai moi-même proposée pour user et abuser de la belle, forcer sa bouche qui me hante…Suis-je menteur ou tout simplement le chasseur qui veut gouter sa proie ?

18/06/2010

LA RENCONTRE (1)

Elle
Cette bouteille à la mer qu’il m’a jetée sur un forum anodin, et dont j’ai du ressentir l’ironie amère et le secret espoir d’une rencontre pleine de stupre et de luxure. J’y ai répondu en dépit de son incongruité, rouge et noir, sucré et salé. Je ne sais plus exactement quand la tournure de nos échanges a changé et que nous avons laissé libre cours à nos envies.  Et très vite ce feeling, là, je suis accro à ses mails fiévreux, priapiques, drolatiques, osés voir délicieusement vicieux et pervers maintenant. Peu à peu on laisse tomber les codes d ‘une relation virtuelle classique, non sans douleur quelquefois, au prix d’une future vérité. Oui. J’ai honte de l’avouer mais j’ai envie d’être l'Autre, sa bourgeoise, sa salope, sa pute, sa soumise…
 
Lui
J’ai réussi à lui faire envoyer des photos d’elle en lingerie ou dans des poses érotiques...J’aime la découvrir vêtue de noir, cela met tellement en valeur le grain de sa peau, là entre ses seins, sur ses cuisses; ses bas, le noir de sa lingerie et de sa robe. Tout ce noir qui souligne la blondeur de sa chevelure de bourgeoise rangée, en chaleur, en recherche de son plaisir le plus intime, là entre ses cuisses. Je commençais à désespérer mais cette femme rencontrée sur le Net a fait ressortir chez moi de vieux fantômes, des fantasmes oubliés depuis l’adolescence, des images de femmes mures et sensuelles, des jambes gainées de bas couture, des escarpins à talons aiguille, des hanches épanouies serrées dans des guêpières, des ventres ronds, des fessiers capiteux, des chapeaux à voilette, des serre-tailles, des seins lourds et laiteux remontés par des soutien gorge à balconnet, des voiles de mousseline, des corsets, des bas résille, des gants de cuir et des cuissardes, des grosses poitrines, des culs rebondis, des bouches pulpeuses…et surtout ce climat sensuel, érotique, lubrique dans lequel elles m’emportaient. J’ai bandé en essayant d’imaginer devant moi, son sexe rasé, ses seins opulents, ses fesses rebondies, tout entière offerte à mes caprices, livrée à mes turpitudes… J’imagine sa bouche de dame bien sous tous rapports prendre en bouche cette queue tendue de désir pour elle.

13/06/2010

Le foot influence la libido de mon mari

Lu pour vous, ce matin dans un magazine "courrier de lecteur" :

Passionné par le football, mon mari est supporteur du club de Lyon (...)  il me délaisse et n'éprouve plus de désir pour moi. (...) est-ce vraiment Lyon qui fait chuter son appétit sexuel ou son âge (50 ans) ? Je suis encore jeune et belle et je ne veux pas renoncer à toute vie sexuelle. Que faire ? Trouver hors de mon couple une satisfaction qu'il ne me donne plus ?

Réponse du magazine : une défaite de son équipe favorite peut influencer l'humeur de votre mari mais de là à atteindre sa libido .....

Je n'imagine même pas la pauvre femme après un mois de coupe du monde ! 
 
Le seul, l'unique conseil pour elle : trouve toi un amant au plus vite ... qui ne soit pas footeux !

Pour lui, espérons qu'il y ait une équipe féminine sur Lyon qui pourrait attiser ce qui lui reste de libido !

03/06/2010

Prince

Le Prince Charmant qui d'un baiser (ou plus) réveille la Belle,
Prince comme le biscuit chocolaté qu'on grignote tendrement,
Prince comme le livre interactif dont on devient le héro,
Prince comme Purple rain,
mais surtout Le Petit Prince de Saint Exupéry qui ne répond jamais aux questions :
  • On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux
  • Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir
  • On ne connaît que les choses qu'on apprivoise
  • On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser
  • Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.
  • Qu'est-ce que signifie «apprivoiser»? dit le Petit prince. - - - C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie «créer des liens...»
  • C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
  • Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c'est qu'il cache un puits quelque part...
  • Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.