Nuit magique où l'horloge a oublié de tourner.
Après les nourritures charnelles sont venus les grignotages entre papotages et discussions, ponctués par des bulles de champagne. A la lueur vacillante des bougies, ils échangent sur les grands tout et les petits rien qui animent leur vie, les sujets intimes, les chemins parcourus et ceux qui se dessinent, partagent leurs passions, s'ouvrent l'un à l'autre en toute confiance. Ils parlent un peu de tout, un peu partout. La vie ne les épargne pas, pourtant ils avancent dans leur quête hédoniste, avec leurs valeurs.
Baisers frémissants.
Baisers frissonnants.
Caresses du bout des doigts.
Quelques gouttes d'huile.
Ses mains viennent se poser telle une plume sur ses épaules, épousent leur rondeur, détendent sa nuque nouée par les tensions quotidiennes. Les caresses se font plus fermes, massant, palpant, roulant sur le dos de cet homme alangui.
Soupirs de bien-être.
Ses mains parcourent sa peau qui réagit imperceptiblement, variant le rythme et les directions des mouvements. Elles remontent le long de sa
colonne vertébrale jusqu'à sa nuque, épousent les épaules puis glissent encore jusqu'au creux de ses reins, se posent enfin sur ses fesses rondes. Il n'est plus le chat contemplatif mais le chat qui ronronne. Il frémit sous les doigts agiles qui s’insinuent
partout ; mains curieuses qui se jouent des pleins et des déliés.
Il se cambre.
Ce creux la rend folle.
Lentement, il se retourne.
Elle vient enfouir son visage au creux de son
cou, ils se caressent lentement, avec une douceur infinie. Leurs corps se mettent à
onduler, s'ajustent l'un à l'autre. Ils ont tout le temps.
Il se redresse et plante son regard dans le sien.
Elle lui a donné les clés de sa propriété pour qu'il pousse toutes les portes. Il prononce quelques mots pour lui laisser le choix de la position. Elle est détendue, leurs sourires échangés expriment tout leur désir de cette communion qu'elle a cérébralisée depuis si longtemps. Elle sent dans sa chair que ce désir de Lui tout au fond d'Elle lui grille le cerveau. Les vibrations de son anus aux chairs si vulnérables sont plus éloquentes que tous les mots.
A leurs corps qui s’emboîtent ....
Les premières 24h :
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