Elle se réveilla
ce matin-là, plus essoufflée que la veille. Son corps recouvert de quelques
perles de sueurs, tremblait encore. Il était revenu. Elle ferma les yeux pour
se souvenir, mais seules ses caresses brûlantes et son sexe gonflé de désir lui
revenait.
Qui était donc cet
homme qui la hantait, qui se permettait de venir troubler son sommeil avec
quelques caresses bien choisies...
Après un long
soupir, elle décida de se lever. Le soleil éclairait la pièce, dévoilant un
corps tout juste recouvert d'une fine étole blanche.Quand elle se
faufila dans sa douche sentant les filets d'eau chaude lécher la peau, elle ne
put retenir un soupir de désir. Elle voulait retourner au lit et retrouver
l'intensité, l'épanouissement de son corps de femme. Elle se lava vite, enfila
un petit tailleur et partit au travail, pressée de revenir dans son cocon.
La journée passa
lentement. Le soir, une peur
la prit. Et si cet homme ne revenait pas cette nuit ? Et si cet homme
n'existait que dans son imaginaire ? Elle rentra lasse,
dîna avec pour seule compagnie sa solitude.
Appréhendant de se
coucher, elle préféra s'assoupir sur son vieux sofa.
Elle se réveilla
en sursaut. La poignée de sa porte tournait avec une lenteur effrayante, la
porte s'entrouvrit. Un homme se tenait dans l'encadrement de l'entrée. Il
était nu. Il tenait deux foulards de soie dans une main et une rose dans
l'autre...
Il s'approcha
d’elle, la dévêtit avec une excitante douceur, lui saisit la main et l'emmena
dans les draps de satin.
Une fois allongée,
offerte, il effleura de bas en haut ce corps de femme et arrivé au niveau de
ses mains, il attacha chacune d'elles au montant du lit. Elle était à lui, pour
toute la nuit. Il s'assit près d'elle et sans la toucher, la regarda. Il la regarda pendant de
longues minutes. Enfin, d'une main qui semblait timide, il caressa la courbure de ses hanches,
remontant doucement vers la rondeur de ses seins. Lorsqu'il effleura
son téton durci, elle trembla. Son souffle commençait à s'emballer, il l'avait
à peine touchée qu'elle sentait déjà une vague de désir la submergée... Il passa alors une
main gourmande sur tout son corps. Il en voulait plus.
Il déposa un
baiser chaste sur ses lèvres. Elle entrouvrit alors les siennes et l'invita à
venir goûter la chaleur de sa bouche. Leurs langues commencèrent alors, une
danse enflammée, accélérant leurs respirations. Il arrêta le baiser et fit
glisser dans une course brûlante sa langue, tout d'abord sur sa gorge, puis sur
sa poitrine gonflée où il s'arrêta pour mordiller les tétons.
Il continua de
descendre et découvrit que ses cuisses étaient déjà écartées. Il la regarda,
sourit, glissa un doigt dans la chaleur humide de son sexe. Il caressa quelques
secondes, puis retira son doigt, le glissa dans sa bouche savourant les
prémices du calice que lui offrait sa compagne.
Il enfouit alors
son visage et commença la découverte de son intimité. Il glissa sa langue avec
douceur sur son sexe, titillant un point particulièrement gonflé. Elle gémit,
elle sentait le plaisir monter en elle, ce fut accrut lorsqu'il glissa deux de
ses doigts dans son vagin. Il buvait et savourait le plaisir qu'elle prenait.
N'y tenant plus,
Elle susurra : Viens en moi... Il s'exécuta et
pénétra de toute sa virilité la chaleur de son sexe. Il commença un va et vient
langoureux, et détacha la belle. Les mains
libérées, elle s'agrippa à lui, plantant ses ongles dans ses épaules, submergée
d'un plaisir qu'elle ne savait plus contrôler.
Elle le poussa, le
plaqua sur le lit et vint le chevaucher. Elle le faisait rentrer, sortir,
rentrer, sortir, rentrer... Leurs ventres se touchaient, ils étaient tous deux
pris de spasmes. Ils gémissaient, criaient... Ils aimaient ne faire qu'un... Elle était
obnubilée par le sexe de l'homme qui était en elle, elle ne pensait qu'à ça...
Elle commença à
crier de plaisir, des vertiges les prenaient... Et dans un ultime cri, ils
s'affalèrent... Elle était allongée sur lui, leurs corps se remettaient
doucement de ce feu qui avait envahi chacun de leurs membres. Il la serra
contre lui de toutes ses forces. Ils avaient joui ensemble... Il était toujours
en elle... Elle était bien, ne pensait plus à rien, il tremblait... Doucement,
elle s'ôta avec douceur et vint se blottir dans ses bras...
Ce matin là, elle
se réveilla encore merveilleusement bien...
Elle avait du mal
à émerger tant l'inconnu l'avait fait jouir toute la nuit. Cela ne pouvait être
qu'un rêve, et pourtant son corps lui disait toute autre chose. Elle passa la
journée comme une somnambule, ses pensées s'éloignant régulièrement de son
travail pour penser aux extases nocturnes, si fortes qu'elle en avait presque
honte.
Elle rentra
épuisée de son travail ce soir-là. Quand elle se coucha, la fatigue se
mêla avec un pressentiment qui la traversait comme un frisson. Frissons qui ne
faisaient que commencer, qui devaient durer toute la nuit, variant en intensité
comme la marée. Le va-et-vient des vagues de plaisir dura toute la nuit,
impossible de s'y soustraire, même si elle l'avait voulu, car l'inconnu avait
pris soin d'attacher ses mains avec des rubans de soie. Après que sa langue
avait longuement caressé la sienne dans un long baiser sensuel, il enfonçait
son sexe dans sa bouche, laissant son gland glisser contre la paroi tendue de
sa joue, puis l'enfonçant dans sa gorge. Elle avait les mains attachées, il
tenait d'une main sa tête, alors que de l'autre il palpait ses seins ou
caressait son sexe. Puis, au bout d'un moment, il sortit son sexe de sa bouche
et dirigea son sexe en érection vers son ventre consentant.
Après cette
deuxième nuit d'excitation, elle se leva brisée de fatigue, vidée de toute
énergie, de toute volonté et découvrit avec surprise une rose sur sa table de
chevet...
Jolie nuit....
RépondreSupprimeroui, la limite entre rêve et réalité est quelquefois si ténue !
Supprimerbises cher ami
J'adore...
RépondreSupprimerles roses rouges ? :))
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