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30/05/2009

Proposition indécente ou envie (2)

(suite)…Elle a suivi les instructions du scénario : bas à couture, porte-jarretelles et pas de soutien-gorge. Il n’aime pas les soutiens-gorges. Et une culotte bien sûr, ou plutôt, ce qu’on appelle un G-string. Il adore ce trait noir séparant un cul rebondi en deux. De plus, lors d’échanges par mail, la mise en scène, lui avaient laissé prévoir qu’il était d’humeur à dessous noirs et talons aiguilles. D’avance, elle sait qu’il la possèdera dans son petit orifice intime. Elle sent la moiteur envahir ses cuisses à cette idée.. Elle attend, bandeau (ou masque de nuit) sur les yeux…Il arrive… l’embrasse doucement puis passionnément…reste pour l’instant très courtois dans ses faits et gestes… Il la laisse un moment. L’appareil photo est sur le lit à coté de ses jouets. Il le prend, le démarre. Il y a déjà quelques photos sur la carte. Comme promis, les jours précédents, elle s’est photographiée, à chaque fois que la perspective de leur soirée l’a émoustillée. Il y a deux photos où on la voit se préparer dans la salle de bain, cadrées sur le bas de son visage, sur la première on la voit se maquiller avec un rouge à lèvres, sur la deuxième elle se passe la langue sur les lèvres, sur la troisième elle suce un gode. Comme il le lui a demandé, elle a photographié ses sex-toys sur un lit avant de les mettre dans son sac, une autre photo où l’on voit dans un miroir sa veste entrouverte sur ses gros seins qu’aucun soutien-gorge ne protège.
Il s’assoit su le lit en face d’elle et commence à la photographier, lui commandant la pose. Bien droite sur sa chaise, elle  doit croiser et recroiser ses jambes, faisant adroitement remonter la jupe de son tailleur un peu plus haut, laissant apparaître le bord plus sombre de ses bas. Jambes écartées et jupe relevée pour dévoiler le triangle de sa culotte.
Il la fait se relever et reste derrière elle. Il la lèche dans le cou. Il ouvre sa veste, ses seins jaillissent. Il les prend dans ses mains. Ils sont gros. Il la photographie à nouveau, penchée en avant, les seins qui pendent. Il les malaxe, les pince, les tord. Elle se plaint doucement en reculant puis lui donne à nouveau ses seins pour qu’il lui fasse à nouveau délicieusement mal.
De fines gouttes de sueur coulent entre ses seins, il les lèche. Elle ouvre la bouche en gémissant, se passe la langue sur les lèvres.
À nouveau des photos…Il la fait se retourner, lui fait prendre des poses impudiques. Elle doit se pencher en avant, mains à plat sur les cuisses. Il ne peut s’empêcher de fixer d’un œil lubrique les fesses de la femme. La fine jupe moule avec une telle précision la croupe rebondie qu’il a l’impression que le tissu va craquer si elle se cambre davantage. Cette vision follement érotique fait miroiter dans sa tête des images de levrettes somptueuses et de sodomies perverses… Le scénario proposé initialement par l’homme n’avait pas prévu explicitement de pénétration. Le plaisir devait être érotique, pervers et devait donner une suite possible. Mais elle l’avait encouragé à aller plus loin dans ses mails.
Il la force à se cambrer davantage en prenant appui sur l’assise de la chaise. Lentement, il se laisse glisser le long de ses jambes. Il a maintenant une vue parfaite sur les courbes de ses fesses, là où le string se perd au plus intime d’elle. Il profite un instant immobile du spectacle, ses mains juste posées sur l’arrière de ses cuisses Ses mains remontent maintenant délicatement le long de ses jambes, partent de ses mollets, longent tes genoux. Arrivée sur ses cuisses, sa caresse se fait plus large, passant sur le côté puis sur la partie la plus délicate, à l’intérieur. Il vient parfois frôler le bas de ses fesses, et même son entrejambe toujours protégée par son string noir. Il lèche la couture de ses chevilles jusqu’à la lisière de ses bas. D’un geste un peu brusque, il écarte ses cuisses, pose la main sur son entrecuisse. Depuis le début de la soirée l’homme sent une certaine retenue chez la femme. Elle ressert légèrement les jambes instinctivement. Et là, clac ! il lui frappe le derrière de la main. Un silence suit… et elle écarte les jambes. Il glisse alors une main dans son string sur son sexe et de l’autre lui donne une fessée, le but étant d'obtenir une reddition complète. Il prend alors des photos lui fait prendre des positions aussi indécentes qu’excitantes. Elle s’y prête dans une délicieuse honte, de crainte de voir reprendre la punition. De se laisser aller ainsi sous la contrainte, déculpabilise complètement et libère la femme qui peut alors laisser s'exprimer son envie de stupre et de luxure sans aucune entrave…(à suivre)

2 commentaires:

  1. Comment se fait-il que personne n'est osé vous dire que vos mots sont des appels au plaisir, avec la sérénité d'une soumission qui semble être la vôtre, votre choix, pour des moments charnels, sensoriels, infinis !

    Bravo, ce texte mériterait d'être un classique de votre blog !

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    1. le lâcher prise ... être totalement l'Autre ... Merci John pour ce compliment, venant de vous, il prend une dimension particulière.

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