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28/05/2009

Proposition indécente ou envie (1)

Mes ordres sont vos désirs ...
Un mail, une invitation, un code…Rendez-vous ce soir à l’hôtel à 20H00…
Après des échanges virtuels sur le Net et le constat de la même interconnexion entre mental et sexe qui les habite, ils ont décidé une rencontre, si importante pour permettre une confirmation de l’attrait réel qu’ils semblent éprouver l’un pour l’autre ou justifier de leur incompatibilité, suivant la formule consacrée.
Le jour du rendez-vous, tous deux passent un après-midi fort en émotions, à anticiper.


Avec une ponctualité étonnante pour une femme, elle se présente à vingt heures sonnantes au lieu convenu, un motel au bord de l’autoroute à Toul, garant sa Honda Jazz noire sur le parking près d’un tout terrain noir.
Elle devine une présence mais semble ne pas faire attention à l’homme non loin dans la pénombre.
Elle est vêtue d’une veste ceinturée et d’une mini jupe d’où s’échappent des jambes galbées de bas noirs à couture mettant en valeur de façon exquise ses hauts escarpins noirs. Elle a élégamment assorti le tout d’une écharpe de soie savamment disposé autour de son cou et porte un sac en bandoulière.
Elle s’est demandée un moment, un bref moment, si elle devait y aller, sa curiosité et surtout son envie a été la plus forte. Elle prend, comme convenu, le papier fixé sur l’essuie glace du 4x4 Landrover noir garé à coté. Au moment de passer sans le savoir tout près de l’homme, elle fait tomber son billet sur le goudron. Elle se penche, genoux serrés, pour le ramasser sans percevoir qu’il la détaille des chevilles à la racine des cheveux en passant par ses fesses cambrées. Elle marche vers l’entrée de l’hôte en tortillant joliment du derrière.
Elle tape le digicode qui est écrit sur le papier et qui lui autorise l’accès. Un escalier, puis un long couloir, puis une porte sur la droite. Son souffle est court quand elle tape à nouveau le digicode sur la porte dont le numéro est également indiqué sur son papier. Elle entre. Ne laisse allumée que la lumière de la salle de bain en laissant légèrement entrouverte la porte pour permettre un éclairage diffus de la pièce. S’assoit sur une chaise, face au lit et dossier contre le mur, place un bandeau sur ses yeux et attend, bras dans le dos et jambes croisées bien haut, buste bien droit. Elle sent l’angoisse l’envahir, le doute lui fait imaginer les pires scénarii. Dans un mail elle avait expliqué ne pas être sûre de vouloir se soumettre aux caprices et fantasmes de l’homme même si elle est prête à repousser les limites du conventionnel ; il lui a dit sa volonté de l'accompagner à son rythme.
L’envie, plus que la curiosité féminine, est plus forte que tout. Elle attend. Il rentre à son tour un peu plus tard. Sans lui parler. Elle l'entend déposer ses clés de voiture, et se diriger près d’elle, vers le lit où elle a étalé tous les jouets qui étaient dans son sac, comme il le lui avait demandé.
« Bonsoir Lou. - Bonjour Monsieur. »
Il prend un bref instant, le soin au passage de détailler ses forts jolies jambes dévoilées par l’entremise d’une jupe très courte. Il n’est pas peu fier de l’avoir estimée à sa juste valeur, à savoir une coquine assurément très très femme jusque dans ses fantasmes et lui dévoilant au passage dans l’échancrure de sa veste, la naissance d’une poitrine généreuse.
« Vous avez suivi mes consignes à la lettre, c’est bien.
Il s’approche encore d’elle et lui souffle dans son cou
« Vous êtes restée encore une femme attirante et désirable,
Il caresse son visage et se penche sur elle…baiser doux sur les lèvres…lui demande de tirer la langue ...la frôle d'un doigt...lui suce la langue ... toute ta langue dans sa bouche .... sa langue à elle part à la rencontre de sa saveur, la pointe pointant hors de sa bouche …il lui donne ses doigts à lécher…se colle alors à elle...mordillant sa nuque …le lobe des oreilles….puis la bouche de l’homme descend le long de son cou…mordille le creux de son épaule...s’attarde sur la peau découverte du haut de sa poitrine …Elle semble prendre goût à ces doux baisers qui se déposent de ci de là sur son corps. Sa peau est douce, soyeuse, parfumée. Elle ne peut ni le voir ni le toucher. Son plaisir est un délicieux supplice. Pour l’homme c’est très excitant et stimulant également. Faire sans être vu…
A suivre…

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